Nous arrivons à l'aéropport d'Ho Chi Minh dans la matinée. Le contraste de température et d'humidité est saisissant et nous mets directement dans l'ambiance. Nous devons passer par la douane en fil indienne. Les douaniers comme dans tous les pays sont en uniforme et semblent avoir l'interdiction de sourrire. On nous demande où nous avons prévue de dormir et tout un tas d'autres questions qu'il faut mieux avoir anticipé, toute question sans réponse pouvant entrainer une série d'autres questions.

A la sortie de l'aéroport, nos bagages en main, nous attendons les deux soeures de notre famille d'accueil qui doivent venir nous chercher en moto. Il est alors 6 heure du matin. Après une heure et demi d'attente sans voir la moindre moto, nous décidons de trouver un taxi pour négocoer la course jusqu'à l'adresse que nous avons en main.

Pour nos premiers jours à Ho Chi Minh, nous avons opté pour un hébergement chez l'habitant. Cet hôte m'a été recommandé sur un forum de voyage par une personne ayant été ravis de son séjour dans cette famille. Le taxi nous a déposé sur le trottoir d'une grande avenue en nous indicant du doigt une petite ruelle. Nous avons en main une adresse et un nom en Vietnamien. Impossible de lire ou trouver les noms de rue donc nous nous perdons rapidement dans un labyrinthe de petites rues. C'est un quartier résidentiel, aucun magasin ici et nous ne croisons aucun visage de vacanciers. Nous montrons notre papier à tous les passants que nous croisons et après quelques indications, nous arrivons devant la porte d'entrée de notre famille d'accueil. Les motos sont garées dans le salon, un homme dort sur le banc dans l'entrée. Nous essayons d'interpeller quelqu'un et après quelques instants, une jeune fille vient nous acueillir d'un air surppri. Après quelques échanges en anglais, je comprend que j'ai confondu AM et PM dans mon message et qu'elle nous attendait l'après midi et non le matin.

La famille est composée d'un couple d'une cinquantaine d'années et de leurs deux filles jumelles étudiantes. Nous parlons anglais avec les jeunes filles mais les parents ne parlent que Vietnamien. On nous conduit à notre chambre à l'étage et partageons les repas avec la famille dans leur cuisine. Tout le monde est très sympa avec nous et nous conseille pour trouver des endroits où manger la soupe Pho. Nous décidons de poser nos affaires et de faire une sieste pour récupérer de la fatigue du voyage et du décallage horaire.

Dès notre arrivée, ce qui nous a tout de suite interpellé, c'est la chaleur et l'humidité à laquelle nous ne sommes pas habitué et qui constraste avec notre climat témpéré d'Europe. C'est un élément qu'il faut anticiper pour selectionner vos vêtements au moment de remplir votre sac car les vêtements qui respirent et sèchent vite vont vite se révéler un choix judicieux.

Ho Chi Minh est une véritable rûche. Les motos s'entrecroisent dans tous les sens sans que personne resemble respecter le moindre code de la route, pourtant tout est fluide et nous n'avons assisté à aucun accident ou accrochage. Les motos, les voitures, les vélos et les piétons négocient leur passage sans aucune altercation. La technique pour traverser à pied les routes semble être de traverser sans s'arrêter et de laisser les motos nous esquiver. La densité de circulation est telle qu'il est impossible pour les véhicules d'accélérer et cette vitesse relativement modeste laisse le temps aux conducteurs et conductrices d'anticiper les obstacles.

Ho Chi Minh grouille d'hôtels et de petits restaurants. Les Vietnamiens semblent manger à toute heure de la journée. Des petites tables au bord du trottoir improvisent des restaurants où vous pouvez manger une Pho ou un Bo Bun en vous mellant à la population et aux touristes. Nous adorons la cuisine Asiatique, c'est un vrai bonheur de voir autant de possibilités pour se restaurer. Au petit déjeuner, la femme de notre famille d'acueil nous conduit dans un petit restaurant à ciel ouvert. Nous comprenons vite qu'il n'y a que des soupes au menu bien que nous n'arrivions pas à lire la moindre ligne de Vietnamien. Nous choisissons un peu au hasard, Vanessa se voit servir une soupe au sang caillé et moi une soupe au boeuf. Je suis un peu plus chanceux !

Nous nous promenons dans la ville toute la journée et ne manquons pas de nous rendre au marché de Binh Tay où nous comptons bien trouver un épluche légumes pour peller les fruits que nous achetons dans la rue. La tâche ne fut pas facile tant l'offre de choses à vendre est abondante. Finalement, nous finirons par trouver sauf qu'au Vietnam, les épluches légumes s'utilisent en poussant le couteau vers l'extérieur et non vers soi comme nous en avons l'habitude. C'est un peu perturbant au début mais on finit par s'y faire très vite.

Ce jour là nous visiterons également la poste, vestige de l'architecture Française durant la période d'occupation.

Nous avons quitté notre famille d'accueil à Ho Chi Minh avec un petit pincement au coeur. Ils nous ont aidé à reserver notre prochain hébergement en passant des coups de fil en Vietnamien. Nous allons rejoindre Vinh Long en autobus pour nous rendre sur une petite île où se trouve un verger écologique qui propose des chambres et repas avec visite du verger en vélo. Il fallait réserver avant de partir. Vinh Long est une ville au bord d'un méandre du Mékong. Il y a beaucoup de caneaux et la région est propice pour la culture des fruits et des légumes.

L'autobus qui nous amène à Vinh Long est plein à rabord, le chauffeur a rajouté des petits tabourets en plastique dans l'allée du milieu pour y ajouter des passagers. Nous sympathisons avec notre voisin Vietnamien et communiquons à l'aide de notre petit guide bilingue catégorisé en thématiques avec des phrases dans les deux langues. Nous choisissons une phrase en Français dans le guide et lui montrons la traduction Vietnamienne. Il fait de même dans l'autre sens et nous arrivons à échanger un peu. Il s'attarde sur la rubrique séduction du guide et c'est l'occasion d'une bonne partie de rigolade.

Arrivé à Vinh Long, nous devons prendre une barge pour nous rendre sur l'île où se trouve le verger. Beaucoup de monde traverse le Mékong sur cette barge mais visiblement nous sommes les seuls touristes bien reconnaissables avec nos sacs à dos. Nous attirons beaucoup les regards et les sourires, c'est assez amusant !

Arrivé sur l'île, nous sommes un peu désemparé. Nous avons un morceau de papier avec une adresse écrite en Vietnamien. Aucun panneau à l'horizon. Nous décidons de parler à de jeunes écoliers qui étaient avec nous sur la barge et qui parlent un peu anglais. Nous leur montrons le papier, ils comprennent très vite, sortent leur téléphone et parlent en Vietnamien. Ils raccrochent et nous dise que c'est ok et d'attendre ici. On leur fait confiance. Effectivement, après quelque temps, un homme sur une moto arrive vers nous et prend le sac à dos de Vanessa en l'invitant à monter derrière lui. Ils partent et je reste seul un peu dubitatif. 10 mn plus tard, le même homme revient pour me chercher à mon tour. Il faut parfois lâcher prise en voyage, on ne comprend pas toujours ce qui nous arrive mais généralement, ça se termine bien.

Vanessa m'attend dans une petite maison au milieu des arbres fruitiers, il fait chaud, nous décidons de faire la sièste pour nous reposer du voyage. Au réveille, en milieu d'après-midi, nous partons en vélo découvrir le verger. Les vélos n'ont pas de freins et les vitesses ne passent pas, il y a peut être une pénurie de câble dans la région ? Ce n'est pas très grave, nous sommes les seuls dans le verger avec le propriétaire et le terrain est plat.

Le soir, nous nous rendons au restaurant du verger, nous sommes encore les seuls clients. Le propriétaire nous prépare du poisson grillés à oreilles d'éléphant, une spécialité sur le delta du Mékong au Vietnam.

Le lendemain, nous nous levons tôt pour nous rendre au marché flottant de Cai Be situé au nord de Vinh Long. Nous contournons l'île dans une petite barque à moteur. C'est très insolite, tout le monde s'active sur des bateaux remplis de marchandises, généralement des fruits et des légumes frais. On goûte des mangues fraiches, c'est un vrai régal.

Au retour, nous nous enfonçons dans des petits caneaux au milieu des vergers sur une barque manoeuvrée à la rame par une femme au chapeau pointu. Il commence à faire chaud, nous portons aussi le chapeau pointu traditionnel qu'on appelle ici nón tơi (« chapeau de feuille ») et c'est très efficace.

Le lendemain, nous re-prendrons la route pour Can Tho où se trouve un autre marché flottant réputé du Vietnam.

Can Tho est une ville située sur un autre méandre du delta du Mékong, un peu plus au sud de Vinh Long. Cette ville est réputée pour son marché flottant appelé Cai Rang. C'est un lieu pour échanger, acheter et vendre des produits agricoles, des fruits, des marchandises, de la nourriture et des boissons typiques du delta du Mékong. Il aurait été créé au début du XXè siècle.

Nous avons trouvé un hôtel qui propose en plus de l'hébergement, des sorties en bateau, pour visiter le marché flottant de Cai Rang. Nous nous levons très tôt avant le levé du soleil pour avoir le temps de faire le trajet en bateau et arriver en début du marché. Une personne nous attend au port pour nous enmener sur sa barque à moteur. Nous assistons au lever du soleil sur le Mékong, l'ambiance est magique.

Les bateaux des vendeurs sont de véritables épiceries flottantes qui abordent à tour de rôle les bateaux des acheteurs. En plus des fruits et légumes, il est possible d'acheter des repas prêt à consomer. Vous pouvez ainsi petit déjeuner tout en visitant le marché.

Bien que le réseau routier se soit développé pour favoriser les échanges de marchandises, ces marchés flottant continuent de vivre car les Vietnamiens y sont très attachés. Ils font parties de leur patrimoine culturel et l'ambiance y ait tellement particulière. cette atmosphère est typique de la région du delta du Mékong.

Comme à Vinh Long, le retour se fait par les petits canaux qui traversent les vergers du delta du Mékong. L'ambiance est plus calme, la chaleur commence à se faire sentir et nos estomacs réclament des Nems Chua et du jus de mangue. De retour au port, nous entamons une recherche de restaurant, nous trouverons finalement dans une petite rue, un restaurant improvisé dans le garage d'une particulière qui nous propose même des yaourts fait maison, aliment que nous avons rarerment trouvé par la suite.

Demain, nous nous rendons à Rach Già, ville portuaire qui donne sur l'Océan Indien, où nous essayerons de trouver un bateau qui nous aménera sur l'ïle de Phu Quoc.

Le port de Rach Gia est situé au Sud-Est du Vietnam face à l'océan Indien. C'est un point de départ pour l'île de Phu Quoc sur laquelle nous souhaitons passer quelques jours pour découvrir ses chiens endémiques et voir la fabrique de la fameuse sauce Nuoc Mam. Rach Gia est un port de pêche sans grand intérêt touristique, nous y arrivons en fin d'après-midi, nous sommes donc à la recherche d'un hotêl et d'un restaurant.

Nous nous engageons dans un hôtel référencé par le guide du Routard mais arrivé dans la chambre, la propreté laisse à désirer. Nous sommes obligés de demander un lot de draps propres car visiblement ceux qui se trouvent dans notre lit ont déjà servi.

Nous aurons plus de chance avec le restaurant, il y a beaucoup de fruits de mer dans cette ville. Nous commandons des crabes avec du riz et nous nous régalons.

La soirée se termine dans un cybercafé où des dizaines de jeunes jouent à Wardcraft. J'apprendrai plus tard qu'il s'agissait en fait peut être d'un travail car beaucoup de jeunes en Asie sont payés pour faire gagner des points sur des comptes de ce jeux vidéo.

Nous n'avons aucune idée de comment nous rendre sur l'île de Phu Quoc si ce n'est qu'il existe des bateaux au départ de Rach Gia. Notre guide papier est très flou à ce sujet. Nous intérogons les autres touristes mais ceux-ci semblent aussi perdus que nous. Nous ne manquons pas d'être abordé par des Vietnamiens qui nous proposent de nous y enmener mais notre budget étant serré, nous assayons toujours de prévilégier les transports locaux c'est à dire ceux que les Vietnamiens eux-mêmes utilisent.

Après une demieure de réflexion, nous décidons de nous adresser à un petit guichet se trouvant dans le port et la personne nous propose un billet pour Phu Quoc. Nous ne savons pas si c'est organisé pour les touristes avec un tarif X10 ou si c'est un transport local. A notre grande surprise, on ne vient pas nous prendre en bateau mais en bus. Nous roulons un moment avant de prendre un bateau un peu à l'exterieure de la ville. Le voyage vers Phu Quoc se fait dans une navette rapide, le voyage est agréable, il fait beau et le vent nous rafraichit.

Phu Quoc est une île située dans le golfe de Thaïlande proche des frontières du Cambodge et des eaux territoriales Thaïlandaises. Elle possède beaucoup davantages : de belles plages, des resorts nombreux en bord de mer et les meilleurs fruits de mer et sauce Nioc Mam du Vietnam.

Nous arrivons à notre resort en taxi moto. Des petites maisons en bois sont éparpillées en contre bas au milieu de la forêt et à quelques pas de la plage. nous sommes accueilli par un Français qui travaille ici et dont le rôle est de renseigner les touristes, répondre à nos questions et nous inciter à consommer des boissons au bar ;-) C'est le couché de soleil sur la plage, nous avons voyagé toute la journée, nous ne resistons pas à prendre un cocktail sur les transates qui font face à la mer.

Notre petit bungalow en bois se trouve sous les palmiers au milieu d'une dense végétation. il ya beaucoup de bruits d'insectes et d'oiseaux et les margouillas sont grands comme mon avant-bras. Il ya de grands espaces entre le toit et les murs, Vanessa n'est pas très rassurée par les insectes et les lezards, heureusement, une large moustiquaire recouvre nos deux lits.

Au restaurant du resort, nous sympathisons avec un couple de femmes Espagnoles qui visitent le Vietnam du Nord au Sud et terminent leur séjour sur l'île de Phu Quoc.

Demain, si les moustiques et les crapeaux nous laissent dormir, nous louerons une moto pour visiter l'île et prendre un billet d'avion à l'aéroport de l'île pour nous rendre au centre du Vietnam dans la ville de Hoi An.

Il faut savoir qu'au Vietnam, lorsque vous louez une moto, le réservoir est généralement quasi vide et que la première chose à faire est de trouver un vendeur de carburant sous peine de vite vous retrouver en panne sèche.

L'île est en pleine évolution au niveau des infrastructures, les routes sont en travaux et nous roulons au milieu des chantiers. Il n'y a aucune indication pour trouver notre chemin, nous passons donc notre temps à demander au personnes que l'on croise sur la route. Nous faisons plusieurs aller/retour car les indications que l'on nous donne se contredisent souvent. Nous finissons par arriver dans la ville où nous pourrons réserver nos billets d'avions.

Dans l'après-midi, nous visitons un temple, une fabrique de Nuoc Mam puis terminons la journée à sirroter un jus de fruit au bord d'une plage paradisiaque. Je me fais piquer dans l'eau par un animal inconnue. J'ai des cloques sur tout le dos et ça me démangera pendant plusieurs heures.

Nous passerons trois jours à Phu Quoc, on y serait bien resté plus. L'ambiance est reposante et les habitants très souriants et accueillants. Je pense que c'est une très chouette destination si vous voulez terminer votre séjour et vous reposer.

Nous sommes partis de l'aéroport de Phu Quoc pour remonter plus au nord, vers le centre du Vietnam. Nous avons choisis de rester deux jours dans la ville de Hoï An. C'est une ville de la côte centrale du Vietnam, le vieux centre est bien préservée et traversée de canaux. Notre moto taxi nous propose de nous conduire dans un hotêl qu'il connait. Nous savons qu'il touchera une commission et qu'il a probalement un accord commercial avec l'hotêl en question mais nous sommes fatigués, il est tard et nous acceptons de le suivre dans sa proposition. L'hotêl n'a rien d'exceptionnel mais il est dans nos tarifs et non loin du fameux pont pagode Japonais et des restaurants. Nous n'aurons pas beaucoup à marcher pour trouver un Bo Bun une fois les sacs posés dans la chambre et une bonne douche réconfortante.

Hoï An est une petite ville paisible, on y trouve aussi bien des temples que des vielles demeures traditionnelles ou d'anciennes maisons colonniales. C'est un endroit multiculturel, bien entretenu et mis en valeur par des fleurs et des décorations traditionnelles. Le meilleur moyen de visiter la ville est à pied ou en vélo. On peut en louer un peu partout. La ville est très fréquentée par les touristiques mais nous nous y sentons bien.

Se ballader dans Hoï An la nuit tombée est un veritable spéctacle, les commerçants de la vielle ville allument des milliers de lampions qui se reflètent dans l'eau des canaux, c'est assez magique comme ambiance. Au delà du pont Japonais se trouve un marché relativement animé où il est possible de trouver des idées sympa de souvenirs. La ville est également réputée pour ses habits et maroquineries sur mesure.

On nous a conseillé une belle plage à quelques kilomètres de la vieille ville, il s'agit de la plage d'An Bang mais nous n'auront finalement ni le temps ni le courrage d'y aller.

La vraiment bonne suprise de Hoï An, c'est la nourriture. On s'est régalé aussi bien dans les restaurants qu'aupès des marchands ambulants dans la rue. Nous avons mangé beaucoup de soupe Pho dans le delta du Mékong et nous sommes heureux de varier notre alimentation avec le com gà, (riz au poulet), le mì quảng (soupe de nouilles de riz, porc, crevettes, bouillon, cacahuètes, crackers de riz et herbes aromatiques), le cao lầu (nouilles, porc, soja et herbes aromatiques). Proche de notre hôtel, une petite dame vient poser sa mobilète dans la rue tous les jours, qu'elle transforme en petite boutique à banh mi, un sandwitch baguette garnis de spécialités Vietnamiennes. Celui à l'omelette coriande sera particulièrement apprécié de nos papilles.

Le deuxième jour, nous avons plannifié une longue balade en moto pour nous rendre au sanctuaire de My Son. Nous partons très tôt pour rouler à la fraîche. Il faut compter une heure à une heure trente de route. My Son était la capitale religieuse et politique du Royaume Champa. Ce royaume a subsisté dans le centre du Vietnam entre les IIe et XVIIe siècles. On y trouve les ruines de temples Hindouistes au milieu d'une végétation assez dense. Ce site est également classé par l'UNESCO.

La route se fait dans la campagne Vietnamienne, nous croisons sur la route de nombreux écoliers qui se rendent à leur école à pied en uniforme traditionnel, chemise blanche pour les garçons et grande robe blanche pour les filles. Tous le monde nous interpelle, c'est très joyeux et esthétique à voir.

A notre arrivée aux abords du temple, à quelques centaines de mètre de l'entrée du sanctuaire, un homme se met en travers de la route, les bras ouverts, pour nous empêcher de passer et nous indique un parking sur la gauche en criant "Free, free ..." Nous n'avons pas beaucoup le choix, nous y déposons la moto en redemandant si le parking et payant ou non, pensant à une arnaque. L'homme nous confirme que c'est gratuit. Nous nous dirigons à pied vers le sanctuaire, un autre parking s'y trouve. Nous nous perdons quelques heures au milieu des ruines Hindouistes et la végétation puis repartons en fin de matinée. Lorsque nous récupérons la moto, l'homme qui nous avait interpellé nous incite fortement à consomer une boisson ou quelque chose à manger dans son petit restaurant. Nous comprenons alors qu'il ne s'agit pas d'un parking officiel du santuaire mais d'un commerçant qui attire les touristes dans son établissement avec un parking gratuit pour, à leur retour, les inciter à consomer dans son établissement.

Après le centre du Vietnam, nous remontons au nord pour visiter plusieurs sites comme la baie d'Halong, les marchés des ethnies chinoises, les rizières de montagnes, le parc naturel de Bac Ha. Hanoï, la ville principale du nord, sera notre point d'ancrage pour le départ de ces différentes excusrsions. Nous y retournerons plusieurs fois pour repartir ensuite vers une autre destination du nord.

Hanoï comme Ho Chi Minh est une ville très animée avec beaucoup de circulation, principalement des motos sur lesquelles on peut se retrouver à 1, 2, 3 parfois 4 personnes. Le défis pour traverser comme piéton cette vague de motos sur les grands artères est le même mais nous avons acquis de l'expérience dans ce domaine.

Ce soir, on a décidé de s'offrir un bon restaurant. On ira au Beaulieu, une institution à Hanoi.

Nous nous rapprochons de la frontière avec la Chine pour aller visiter un village dans un parc naturel. Pour nous y rendre, nous sommes obligé de passer par les services d'un guide que nous trouvons à Hanoï. D'autres personnes louent une moto pour faire le traget mais je n'ai pas le permis adéquat pour louer la cylindrée nécessaire pour faire le voyage. Le départ se fait donc en voiture avec un chauffeur, le guide et nous. Nous sommes un peu mal à l'aise, nous avons prit l'habitude de marcher avec notre sac à dos et de prendre les transports locaux. Ici, la voiture reste un luxe et plus nous nous enfonçons vers le nord, plus cela est vrai.

Sur le chemin, nous demandons au guide de nous arrêter dans un village pour acheter des fruits frais sur le marché. Le chauffeur nous arrête juste devant un étallage dans un minuscule village, on a juste à descendre de la voiture. Nous sommes encore plus mal à l'aise !

Après des heures de route et quelques sueures froides (doubler à trois véhicules sur une route de montagne n'est pas un problème au Vietnam) nous arrivons à destination. C'est montagneux, il y a beaucoup de végétation et c'est très sauvage, on adore. Nous sommes en pleine nature, loin de l'agitation d'Hanoï et de sa circulation.

Le village de Pac Ngoi est un petit village d'agriculteurs, de pêcheurs et d'artisans, les Tay. En effet, le village est situé au pied d'un immense lac entouré de montagnes luxuriantes, le lac de Ba Be. Les maisons des Tay sont sur pilotis, tradition architecturales qui permettait de se protéger des tigres présents dans la régions il y a encore quelques décennies. Les chasseurs européens les ont exterminé pendant l'occupation.

Nous dormons et mangons chez l'habitant, les Tay sont très accueillants et le tourisme élargi leurs sources de revenus. La jungle n'étant pas très loin, nous croisons des araignées de tailles très respectables. La végétation et le bruit des insectes est aussi très impressionant. De temps en temps, nous croisons des habitants des villages avoisinants, il s'agit des Dao et de Hmong qui vivent un peu plus haut dans les montagnes.

Demain, nous partirons avec un groupe pour nous ballader en bateau sur le lac et visiter des grottes remplies de chauves souris. Ca sera l'occasion aussi de se baigner pour ceux qui le veulent.

La prochaine étape nous conduira vers Cat Ba, petite ville portuaire depuis laquelle nous pourrons visiter la baie d'Halong. Mais avant cela, nous devons repasser par Hanoï.

Après notre visite guidée de Pac Ngoi, nous retournons à Hanoï pour nous reposer et préparer la visite de la baie d'Halong. Trouver un hotêl à Hanoï n'est pas un problème tant l'offre est abondante, attention tout de même aux personnes qui viennent vous voir avec un prospectus pour vous vendre leur hôtel. Il s'agit souvent de rabatteurs avec des images flatteuses d'hôtel et un prix intéressant. La méthode est bien rodée, nous en avons été victime à deux reprises. Les rabatteurs vous demandent de les suivre jusqu'à l'hôtel en question, ils peuvent vous faire marcher 25 mn avant d'arriver à l'hôtel et vous dire tout le long du trajet que l'hôtel est au coin de la rue. La personne vous pose plein de questions pour sympathiser et vous mettre en confiance. Arrivé à l'hôtel, celui-ci ne correspond pas du tout aux images qu'on vous a présenté. C'est beaucoup moins luxueux, on vous fait monter au 5 ème étage et on vous présente une chambre sans fenêtres sous les toits où il fait 50°C. Le mieux est de choisir soi même son hôtel au feeling ou d'après des recommandations, de demander à voir la chambre et de demander le prix, si cela ne vous convient pas, passez à un autre hôtel, il sont souvent les uns à côté des autres.

Depuis que nous sommes arrivés dans le nord du Vietnam, nous avons observé un phénomène de harcelement commercial que nous n'avions pas autant subit dans le centre et le sud. Les touristes sont très sollicités dans la rue par les chauffeurs de motos taxi, les rabatteurs d'hôtel et de restaurants. Cela est particulièrement vrai à Hanoï. Nous refusons poliment les propositions mais régulièrement la personne insiste. Pour nous ménager de cette forme d'harcèlement, nous ne trouvons pas d'autres stratégies que d'éviter les regards et de ne pas répondre lorsque nous sommes interpelés.

Nous profitons d'une journée à Hanoï pour découvrir la ville mais aussi se renseigner sur la façon de nous rendre dans la baie d'Halong, site incontournable du nord Vietnam. Nous croisons dans la rue des vendeuses de petits ananas frais qu'elles nous découpent à la demande. Ces ananas sont succulents, sucrés et rafraichissants. Nous en acheterons à plusieurs reprises dans la journée. Nous apprecions aussi beaucoup les mangues qui peuvent s'acheter entières ou préssées. Le Vietnam produits beaucoup de fruits et dans un pays chaud c'est très appréciable.

Hanoï est la capitale et la deuxième grande ville du Vietnam après Ho Chi Minh. L’ambiance de ces deux villes est très différente: Hanoï est plus ancienne et traditionnelle avec une forte influence Chinoise, tandis que Ho Chi Minh est plus jeune, plus dynamique et ressemble plus à une ville occidentale. Nous nous promenons le long du lac Hoan Kiem et son pont rouge Ngoc Son. Beaucoup de jeunes mariés viennent se faire photographier à cet endroit. Le lac est situé au cœur du vieux quartier de Hanoï et constitue un lieu sacré pour les Vietnamiens.

Nous continuerons la visite du vieux Hanoï où nous nous arrêterons pour manger. Nous prenons un piché entier de jus de mangue accompagné d'un Chả cá, poisson grillé à l'aneth, un régal.

Nous faisons une pose à l'hôtel pour faire la sièste et prendre une douche (nos vêtements sont trempés), nous retournons en ville le soir pour manger dans un petit restaurant de rue, nous y croiserons un couple de Français qui fait un tour du monde de un an, ils nous racontent leur aventure pendant le repas sur des grandes tablées à même le trottoir, c'est une soirée très sympa.

Nous aurions bien aimé visiter le musée d'ethnographie mais nous manquons de temps. Nous reserverons cette visite pour notre dernier jour à Hanoï.

Il y a plusieurs points de départ pour visiter la baie d'Halong, nous avons opté pour un départ depuis l'île de Cat Ba. Des bus partent de Hanoï et nous déposent à Cat Ba sans avoir à faire de changement. A Cat Ba nous chercherons un hotêl et un bateau pour nous enmener visiter la baie d'Halong.

Nous avons pris le bus de Hanoï pour nous rendre au bourg de Cat Ba situé sur l'île du même nom. Les paysages sur l'île sont composés de colines couvertes de végétation, c'est magnifique. Il faut dire que cet archipel est une réserve biologique importante, reconnue de l'UNESCO. Le bourg de Cat Ba se situant au sud de l'île, nous traversons l'archipel du nord au sud. Ce bourg est un petit port dont partent des bâteaux pour visiter la baie. Il y a quelques hôtels face au port là où nous dépose le bus, nous prendrons le premier qui se présente à nous. C'est un hôtel modeste mais qui propose des contacts avec des bâteaux qui peuvent nous enmener tôt le matin et nous ramener dans l'après-midi, le repas est inclus sur le bateau. C'est très fréquent au Vietnam que les hôtels soient en relations avec des partenaires pour organiser des sorties. C'est très pratique car cela nous fait gagner un temps précieux. Si vous recherchez des hôtels un peu plus luxueux, il en existe de très chouettes dans des petites criques en bord de mer un peu l'exterieur du bourg.

Au matin, un bâteau nous attend dans le port avec son capitaine et un jeune vietnamien qui a la vingtaine. Nous sommes les seuls touristes sur le bateau ce qui nous permet d'avoir un contact privilégié avec le jeune coéquipier du capitaine. Il ne parle pas anglais mais avec notre petit guide bilingue, nous arrivons à échanger.

Sur le trajet, des petites barques nous accostent et le capitaine leur achète de la nourriture, nous comprenons qu'il s'agit de notre repas de midi que nous partagerons avec l'équipage. Nous nous postons sur le toit du bateau pour avoir une meilleure vue, le jeune Vietnamien nous accompagne et nous entamons la conversation.

Nous croisons beaucoup de pêcheurs sur des villages flottants, il y a aussi beaucoup de méduses de la taille d'un parapluie ouvert qui nagent dans une eau transparente. Il y a aussi des traces de pollution qui se présentent sous la forme de tâches d'huiles avec des morceaux noirs qui flottent. J'apprendrai plus tard qu'il s'agit de résidus qui proviennent de mines de charbons environnantes. Le Vietnam ne semble pas encore très sensibilisé aux problèmes d'environnements, beaucoup de déchets flottent dans la baie mais nous avions également observé cela dans le delta du Mekong.

La baie est une vaste région caractérisée par des milliers de pains de sucre émergeant sur une mer émeraude. Les bâteaux de touristes se croisent, certains sont de veritables hôtels flottant où vous pouvez passer une ou deux nuits. Vous pouvez également louer des kayaks pour vous ballader dans la baie. Nous avons au programme la visite de la baie eavec des escales pour visiter des grottes. Nous mangeons au milieu de la baie sur le bâteau avec l'équipage, le capitaine me sert un alcool qui provient d'une bouteille sans étiquette qu'il sort de son placard. J'imagine que c'est du Saké. Je le sirote lentement car ça pique un peu la gorge.

Notre capitaine nous dépose en milieu d'après-midi sur l'île aux singes où se trouve une petite plage avec une hûte qui vend des glaces et des boissons. C'est une plage de sable blanc avec une vue imprenable, c'est l'occasion de se baigner et de croiser des singes qui viennent explorer nos sacs à la recherche de quelque chose à manger.

En fin d'après-midi, nous sommes les derniers à rester sur la plage, tous les autres personnes sont reparties sur leurs bâteaux respectifs, nous sommes seul en compagnie des singes. Nous voyons notre bateau amaré au large de l'île mais il ne semble pas bouger. L'équipage a fait la sièste et nous a un peu oublié, nous en profitons pour faire des photos. A leur réveil, ils viennent nous chercher sur la plage et nous repartons pour cat Ba.

Demain, retour à Hanoï pour nous rendre ensuite à Sapa puis Bac Ha dans la montagne et les rizières du nord.

Nous devons repasser par Hanoï pour nous rendre dans le nord du Vietnam en transport en commun. Nous avons prévue une visite de Bac Ha réputé pour ces marchés où se retrouve toutes les ethnies alentours. Nous irons ensuite à Sapa, un petit village situé dans les montagnes du nord, au milieu des cultures de riz en pallier.

Nous allons profiter de cette journée au calme pour faire les lessives et se renseigner sur les transports pour aller à Bac Ha et Sapa.

Bac Ha se situe à 320 km au nord-est de Hanoï, cela représente plus de 6h de route en bus. Nous décidons d'essayer le train de nuit, c'est un mode de transport que nous n'avons pas encore essayé. Nous ferons les derniers kilomètres en bus, le train n'arrivant pas directement à Bac Ha. Le confort est sommaire, six couchettes par cabine avec une natte et la fenêtre dispose d'une simple grille sans vitre. Il y a 3 vietnamiens dont un très jeune couple avec un bébé, un Israëlien et nous dans la cabine. Nous échangons quelques mots d'anglais avec l'Israëlien et quelques sourires avec le jeune couple. La communication avec la vielle dame Vietnamienne est plus difficile. Comme tout train de nuit qui se respecte, nous nous arrêtons dans toutes les gars. Il faut avoir le sommeil lourd pour faire une nuit d'une traite.

A l'arrivée, dès la sortie du train, nous sommes attendus par une foule de chauffeurs de bus privés qui incistent pour nous faire monter dans leur véhicule. Les prix sont biensure x10 par rapport au bus local dont le point de départ et à quelques centaines de mètres plus loin. Nous arrivons à nous extirper de cette foule de rabatteurs et allons en quête d'un restaurant pour petit déjeuner. Nous repérons en même temps la garre routière d'où part le bus local pour Bac Ha.

A Bac Ha, nous trouvons un hôtel au centre du bourg avec une décoration très locale. Notre chambre dispose d'un lit à baldaquains, on se croierait en voyage de noce.

Bac Ha doit son surnom aux immenses vallées de fleurs de pruniers qui se déploient aux alentours. Ces pruniers ont remplacé les traditionnels champs de pavots qui ont subsisté jusqu'au début des années 90. Ce bourg est réputé pour son marché ethnique. Des villageois, de tous les villages environnant, déscendent à Bac Ha en costume traditionnel avec des bidons d'alcool de riz pour repartir avec des vêtements et des denrées alimentaires. Les glaces sont particulièrement appréciées des enfants. Ce marché hebdomadaire est un évènement incontournable de la région et se compose de quatre halles étalant produits de ménage, brocantes, animaux et plats locaux.

Nous nous levrons tôt demain matin pour nous y rendre et éviter l'arrivée des bus de touristes qui arrivent un peu plus tard dans la matinée. En attendant, le propriétaire de l'hôtel nous invite à boire le thé et nous recomande pour la soirée un petit bar où nous pourons deguster des cocktails de fruits frais.

Nous nous levons à 5h30 du matin et nous dirigons vers le marché. Il y a déjà beaucoup de monde et le spectacle est au rendez-vous. Il y a beaucoup de couleurs dans les costumes des villagois. Les odeurs d'épices et des plats qui cuisent sur des petits braseros nous mettent l'eau à la bouche. Nous prenons beaucoup de photos.

Demain matin, nous avions prévue de prendre le bus pour Sapa mais Vanessa ne se sent pas très bien. Nous resterons donc une journée de plus en off à Bac Ha, le temps qu'elle se repose et se sente mieux.

L'arrivée en bus à Sapa ressemble à celle que nous avons vécu à Bac Ha. Beaucoup de rabatteurs surveillent l'arrivée des bus de touristes pour les attirer dans leurs hôtels. Le bus n'est pas encore complètement arrêté que les rabatteurs passent déjà le bras par les fenêtres du bus pour nous tendre leur prospectus. A la sortie, ils nous encerclent et nous avons du mal à nous éloigner. Nous allons nous assoir au loin, un rabatteur nous suit malgrès nos refus. Nous nous posons sur un banc pour lire ce que notre guide papier nous suggère comme hôtel mais le rabatteur profite de ce moment de relâche pour nous relancer. Ce harcelement commercial s'est vraiment accentué lors de notre arrivée dans le nord du Vietnam et je l'avoue est un peu fatiguant. Il est biensure d'autant plus accentué que vous vous trouvez dans un lieu touristique, ce qui est le cas de Sapa.

Nous finissons par trouver un hôtel qui loue également des motos ce qui nous arrange. Nous comptons visiter les rizières qui se trouvent dans la campagne environnante de Sapa. On trouve également une boulangerie-école Française qui fait de la baguette et des croissants. Nous ne resistons pas et ferons notre petit déjeuner dans cette boulangerie.

Il y a un marché traditionnel à Sapa que l'on nous a conseillé de voir mais les jours de la semaine de notre séjour ne correspond pas avec le jour du marché. Nous allons donc surtout nous concentrer sur la visite des alentours de Sapa. Des rendonnées organisées sont proposées par certaines agences mais nous préférons louer une moto pendant deux jours pour avoir plus de liberté.

Nous louons notre moto à hôtel. Le réservoir est vide, nous devons donc rapidement trouver une station d'essence. Vanessa en repère une sur la droite et me fait signe au dernier moment. Surpris, je tourne le volant mais c'est trop court et je glisse sur la chaussée où se trouve beaucoup de sable. La chute se fait à faible vitesse donc il n'y a pas trop de dégâts. J'ai juste le bras écorché, une vietnamienne m'aide à me relever et m'invite chez elle pour rincer mon bras qui saigne un peu et qui est couvert de poussière. Vanessa n'a rien, nous repartons avec un plein d'essence et quelques frayeurs.

Nous suivons une petite route de campagne et très vite les rizières apparaissent devant nos yeux. Ce paysage typique du Vietnam est très esthétique et photogénique. C'est également un paysage montagnieux avec beaucoup de verdures. Nous croisons des enfants qui jouent avec des chambres à air et des buffles qui servent au travail dans les rizères. Nous nous arrêtons de temps en temps pour randonner dans des petits chemins puis nous poursuivons en moto pour découvrir un autre paysage. Sapa est un lieu très touristique mais la campagne alentours vaut vraiment le coup d'oeil.

Demain nous repartons pour un long trajet en bus vers Hanoï. Nous aurons une journée pour nous reposer avant notre retour vers la France, notre vol étant prévu demain en soirée. Nous avons programmé une visite du musée d'ethnographie de Hanoï dans l'après-midi.

Pour notre dernier jour à Hanoï, nous profitons de la matinée pour faire la grâce matinée, trainer, laver les affaires salles, préaprer notre sac, écrire sur le blog puis déjeuner tranquille. Dans l'après midi, nous prenons le bus qui nous dépose devant le musée d'ethnographie.

C'est une belle surprise, ce musée est un peu éloigné du centre ville mais il mérite le déplacement. Il est issue d'une coopération vietnamo-française. Construit en 1987, il est inauguré en 1997 lors du Sommet de la Francophonie en présence de Jacques Chirac. Deux architectes, Vietnamien et Français, ont collaboré pour imaginer ce musée. Il y a beaucoup d'obets mais aussi des constructions ethniques en exterieur. Ce musée à une grande superficie et il y a beaucoup de choses à voir. Il faut prévoir une bonne demi-journée. Une petite boutique vend tout un tas d'objets artisanaux et c'est une mine d'or pour ramener des souvenirs. Son cadre est verdoyant et sympa. C'est l'endroit parfait pour les enfants et les amateurs de photographie.

Avec ses 15.000 ressources documentaires et objets, ses 42.000 films et photos en couleur, ce musée constitue une vitrine exceptionnelle de la richesse du patrimoine culturel Vietnamien. A visiter sans modération !

Nous sommes un peu à la bourre pour prendre notre avion. Nous devons rentrer en bus vers le centre puis passer à l'hotêl reprendre nos sacs puis aller au point de rendez-vous du bus qui nous conduira à l'aéroport. Pour gagner du temps, je décide d'aller seul en moto taxi à l'hôtel pendant que Vanessa retient le bus qui est déjà plein et prêt à partir. Mon conducteur ne semble pas retrouver mon hôtel mais par miracle je reconnais la rue et lui indique la direction. Il me re-dépose proche du centre ville, je continue le trajet en courrant avec les deux sacs à dos. J'arrive dans le bus trempé de sueur, les passagers commençait sérieusement à s'inquiter, stressé par la perspective de râter leur vol.

A l'aéroport, nous avons le temps de passer par les sanitaires pour nous laver au robinet. Je me mets en caleçon et je me lave au gant de toilette. On me regarde un peu bizarrement, mais je n'ai pas beaucoup d'options. Ce qui compte, c'est que je sois propre pour les heures de vol qui vont suivre :-)